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FCPE Boulogne-Billancourt
25 mars 2019

Rencontre annuelle avec le maire : des questions en suspens

Le Maire de Boulogne-Billancourt réunissait le jeudi 21 mars les représentants élus des parents d’élèves de la ville. Cette année, le format de la réunion, et la place laissée aux questions, n’ont malheureusement pas permis d’aborder tous les points prévus. Vous trouverez ci-dessous la liste des questions non traitées. Nous les avons adressées au Maire, et lui avons proposé de nous communiquer ses réponses. Nous ne manquerons pas, alors, de les partager avec tous les parents.

1.     CENTRES DE LOISIRS

Il semble que les effectifs des centres de loisirs explosent suite à une forte hausse de la fréquentation des enfants du privé. Nous ne sommes bien sûr pas opposés à l’accueil des enfants du privé, mais elle ne doit pas se faire au détriment des autres enfants. Les enfants des écoles concernées pourraient-ils être prioritaires pour les inscriptions ? Les inscriptions pourraient-elles être closes une fois la capacité d’accueil atteinte ?

Dans certaines écoles, des ateliers sont proposés sur la pause méridienne. Parmi ces ateliers, certains proposent « télévision ». A l’heure où chacun essaie de réduire les temps d’écran chez soi, pourrait-on renoncer à cette activité, et privilégier des activités qui élargissent le champ culturel de nos enfants ?

Nous remercions la municipalité pour la mise à disposition de la Salle des Fougères pour notre conférence du 6 février dernier, sur l’éducation égalitaire filles-garçons. Le sujet était passionnant et les échanges riches. Peut-on mettre en place une formation sur le sujet pour l’ensemble des animateurs de la ville ?

2.     RESTAURATION SCOLAIRE

Des travaux sont à prévoir pour assurer l’avenir de l’UCP. A quel moment ces travaux sont-ils programmés ? Combien de temps l’UCP sera-t-elle fermée ? Quelle solution provisoire de remplacement est prévue ?

Ces travaux ne doivent pas être un prétexte pour généraliser l’externalisation de la restauration scolaire. D’autres solutions peuvent être étudiées, notamment le maintien et la généralisation des cuisines de production directe, qui donnent entière satisfaction. En réponse au questionnaire de la FCPE et de l’UNAAPE, 83% des parents se déclarent favorables au maintien des cuisines de production directe. Cette année, les écoles Point du Jour et Glacières ont été externalisées. Est-ce également prévu pour d’autres écoles ?

Nous avons fait 40 propositions pour une restauration scolaire durable, que nous aurions aimé voir figurer dans le cahier des charges. Les équipes de la municipalité nous ont informé qu’il était possible de mettre un terme au contrat chaque année. Pouvons-nous travailler dès maintenant à un nouveau cahier des charges, pour proposer un nouvel appel d’offres dans un an ?

3.     ENVIRONNEMENT

Sur proposition de la FCPE, la municipalité a initié un projet de réduction et de valorisation des déchets. Les déchets sont collectés et valorisés par méthanisation dans quatre groupes scolaires. En réponse à notre questionnaire, 94% des parents seraient favorables à une généralisation à tous les établissements. Quand cette démarche sera-t-elle étendue ?

Pour le goûter, il était question de commander des bouteilles de lait et de jus à servir dans des verres plutôt que des briques individuelles. Cela n’a pas encore été mis en place. Où en est-on de ce projet ?

Les pelouses des stades Le Gallo, Glacières et Billancourt sont couvertes de billes noires, faites de pneus usagés. Ces revêtements présenteraient des risques cancérigènes et ont été interdits par d’autres villes, et dans plusieurs pays. En réponse à notre questionnaire, 84% des parents seraient favorables à leur remplacement par des billes en liège, pour appliquer le principe de précaution. Est-il prévu de prendre des mesures, sur cette question de santé publique ?

Certains établissements souhaitent s’engager dans des fêtes d’écoles Zéro plastique. Nous encourageons vivement ces initiatives. L’école Thiers a proposé de faire faire des gobelets réutilisables et consignés. Le coût est important mais dégressif avec le nombre. Pourrait-on envisager de s’engager à l’échelle de la ville ?

4.     TARIFICATION DES ACTIVITES MUNICIPALES

A Boulogne-Billancourt, les tarifs sont nettement plus élevés que dans les communes voisines, comme le montre la comparaison avec Issy-les-Moulineaux. La remise à plat des tarifs peut-elle être l’occasion de revenir à des tarifs plus mesurés ?

La facturation au forfait entraîne le paiement de prestations non consommées, ce qui alourdit encore les factures des familles. La facturation à l'acte était possible à Boulogne-Billancourt jusqu'en 2014, et l'est toujours dans d'autres communes. Nous ne comprenons pas qu'elle ne le soit plus aujourd'hui. Peut-on revenir à un système de paiement à l’acte, comme c’était le cas avant 2014 ?

La durée du temps périscolaire en élémentaire est désormais de 1H30, entre 16H30 et 18H, au lieu de 2H15 précédemment. Or le tarif est resté inchangé. Comment justifier cette forte hausse du taux horaire ?

La fréquentation des centres de loisirs à la demi-journée est une réalité dans l'organisation des familles. Elles ne comprennent pas qu'elle ne soit pas une réalité dans leurs factures. Peut-on mettre en place une inscription à la demi-journée ? Cela permettrait également de gérer les effectifs d’encadrement avec une plus grande précision.

Les taux d'encadrement insuffisants dans un certain nombre de centres de loisirs ont créé une vive tension entre la municipalité et les familles. Bien sûr le problème n'est pas financier : il s'agit avant tout d'une question de sécurité et de qualité de l'encadrement. Néanmoins, la municipalité montrerait sa bonne volonté en renonçant à la facturation quand la prestation n'est pas correctement assurée. Peut-on l’envisager ?

Il avait été convenu de ne pas facturer les absences d'au moins trois jours, sur présentation d'un certificat médical. La nouvelle organisation ne permet plus la fréquentation des activités sur trois journées consécutives, puisque le mercredi vient couper la semaine en deux. Le bon sens voudrait qu'on change la règle et qu'on passe à deux jours consécutifs. Peut-on l’envisager ?

5.     DEMARCHE D’EVALUATION COMPAREE AVEC ISSY-LES-MOULINEAUX

La ville d'Issy-les-Moulineaux a annoncé sa décision de maintenir une année encore la semaine de quatre jours et demi, conformément au souhait des parents. La ville de Boulogne-Billancourt n’a pas répondu à la proposition d’Issy de se porter pilote d’une démarche d’évaluation comparée qui pourrait être menée entre notre commune, et une autre qui aura choisi de revenir à la semaine de quatre jours.

Pourrait-on mettre en place cette démarche d'évaluation comparée l’année prochaine ? Entre deux communes sociologiquement proches, qui envisageaient un rapprochement voire une fusion, cette démarche pourrait avoir du sens.

6.     SECTORISATION

Dans le quartier du Trapèze, les écoles Doisneau, Biodiversité et Numérique n'ont pas de sectorisation définie. La municipalité inscrit les enfants où bon lui semble, sans laisser le choix aux familles. C'est ainsi que des familles résidant au pied de l'école Robert Doisneau sont scolarisées à l'école du Numérique, à quinze minutes à pied. Pourquoi ne pas mettre en place une sectorisation géographique pour ces trois écoles ?

7.     FAMILLES HOMOPARENTALES

Les formulaires des écoles de Boulogne-Billancourt, ainsi que l’espace accueil familles, prévoient toujours l’inscription d’un père et d’une mère. C’est nier l’existence de familles différentes, qui peuvent avoir deux pères ou deux mères. Peut-on adapter ces outils à la réalité des familles d’aujourd’hui ?

8.     FINANCEMENT DU PRIVE

La loi Blanquer va imposer aux communes la prise en charge des maternelles du privé sous contrat. A Boulogne-Billancourt, combien d’élèves sont concernés et quelle somme cela représente-t-il ?

Nous sommes surpris de découvrir les montants importants consacrés par la municipalité aux établissements privés : par exemple, une subvention de 40000€ pour un voyage d’une classe de CM2. Il nous semble que, dans un cadre budgétaire contraint, l’argent public devrait prioritairement bénéficier aux établissements publics. Surtout dans une ville où les établissements privés sont très présents, et où les établissements publics auraient besoin d’un vrai soutien. Que prévoit la municipalité pour rendre nos établissements publics plus attractifs ?

9.     SECTORISATION DES COLLEGES

Nous demandons une sectorisation des collèges plus équilibrée, permettant de mieux répartir les effectifs entre les collèges de la ville, de garantir la mixité sociale, et de régler les problèmes de sureffectif.

Après de multiples relances, le Conseil Départemental nous a communiqué les prévisions d’effectifs des quatre collèges. Une donnée nous interpelle : c'est le nombre de dérogations au collège Landowski. La part de dérogations nous parait anormalement élevée (205 pour 709 élèves accueillis, soit 28,9% des effectifs).

Selon les textes, les dérogations sont justifiées pour des cas bien précis : les élèves handicapés, les élèves bénéficiant d'une prise en charge médicale, les boursiers, les fratries, les parcours scolaires particuliers (dans le cas présent, les CHAM). Les 205 dérogations correspondent-elles bien à ces critères ? Ou certaines dérogations ont-elles été accordées sur d'autres critères ?

Pouvons-nous convenir d'un rendez-vous avec les représentants de la municipalité et du conseil départemental pour aborder cette question ?

10.  CLASSES HORAIRES AMENAGES

Cette année encore, les CHAD du Collège Jean Renoir sont en sous-effectif alors que de nombreux candidats n'ont pas été retenus. Le niveau d'exigence du conservatoire semble décalé par rapport au grand nombre de places vacantes. Le dispositif pourrait-il être élargi à l'école de danse ?  Elle se situe dans les mêmes locaux et propose également un enseignement de grande qualité.

La FCPE a proposé que les dispositif CHAD (Danse) et CHAM (Musique) soient étendus au lycée, et qu'une section CHASE (Sport) soit créée. La municipalité peut-elle appuyer notre démarche auprès de la direction académique ?

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  • La FCPE vous accompagne dans tous les établissements scolaires de Boulogne-Billancourt, de la maternelle au lycée. Contact : Aude VETILLARD - Présidente de l'Union Locale FCPE - fcpe.boulogne@gmail.com
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