La FCPE exige une totale transparence sur la violence à l’école
La
FCPE exige une totale transparence sur la violence à
l’école
La
FCPE
Si le
ministère de l’Education nationale travaillait sur ce dossier en toute
transparence, avec tous les partenaires concernés (parents d’élèves,
enseignants, personnels de direction)…. nous n’aurions pas une publication
explosive dans un magazine !
Ce
classement ne reflète pas la réalité, il donne une vision caricaturale de la
situation.
Tous les
chefs d’établissement ne renseignent pas Signa et ceux qui le renseignent ont
leur propre interprétation et analyse des incidents survenus dans leur
établissement.
On n’a
jamais donné une définition claire et objective de ce que l’on appelle « la
violence » ; chacun a sa vision de la gravité des
faits.
On ne
peut accepter que l’on déstabilise ainsi les familles à la veille de la rentrée
scolaire et discrédite l’enseignement public.
Les
problèmes de violence dans les établissements scolaires ne peuvent pas faire
l’objet d’une surenchère politique et médiatique. Ils méritent d’être traités
dans la plus grande sérénité, ils doivent faire l’objet de débats dans tous les
établissements scolaires quels qu’ils soient, au sein du conseil
d’administration et dans le cadre du projet d’établissement. Il faudrait engager
une réflexion sérieuse au niveau national avec tous les partenaires. Cela
s’avère d’autant plus nécessaire que le gouvernement ne cesse depuis 2002 de
supprimer des postes, d’enseignants, de personnels de surveillance et
d’animation et d’affaiblir les Zones d’éducation prioritaire. Nous exigeons la
mise en œuvre d’une véritable politique de mixité sociale et
scolaire.
Contact
presse : Laurence Guillermou